Oublions un peu les croissants et parlons marketing !
Il n’est ici pas question de statuer si « Emily in Paris » est une bonne ou mauvaise série. À chacun ses goûts. Je l’ai personnellement binge-watché en un week-end. Oublions un peu les croissants, l’accent américain et les jolies ruelles de Paris pour nous concentrer sur ce qui nous intéresse vraiment : le marketing.
Pour ceux qui n’auraient pas vu la série : Emily est une jeune américaine diplômée d’un master en marketing qui débarque dans une agence de communication parisienne, succursale de l’entreprise américaine pour laquelle elle travaille, pour apporter ses conseils en matière de réseaux sociaux.
Nombreuses ont été les critiques accusant la série d’être complètement irréaliste, mais qu’en est-il des enseignements marketing véhiculés par la série ? Petit tour d’horizon de 3 leçons réseaux sociaux à tirer d’ «Emily in Paris ».
1. Les hashtags, ces petits mots magiques ?
Alors, les hashtags sont-ils utiles ou non pour votre stratégie réseaux sociaux ?
Les hashtags sont des mots-clés ou expressions courtes précédés du signe #. Ils permettent de catégoriser et d’indexer vos contenus à des thématiques sur les réseaux sociaux.
- Recherchez les hashtags pertinents pour votre secteur et marque
- Alliez hashtags populaires et hashtags plus spécifiques
- Restez à l’affût des nouveaux hashtags
- N'abusez pas des hashtags
2. Ce n'est pas le nombre de followers qui compte
- Le nombre de followers n'est pas sans importance...
- ... mais il n'est pas capital. Pensez surtout engagement !
Dites vous une chose : si votre nombre d’abonnés n’augmente pas, c’est loin d’être la fin du monde. Pourquoi ? Parce que ce qui compte, ce n’est pas la quantité mais la qualité. Ce n’est sûrement pas la première fois que vous l’entendez cette phrase, et pourtant, elle reste toujours aussi vraie.
Instagram, Facebook, Twitter sont, ne l’oublions pas, des plateformes sociales qui ont été créées sur la notion de communauté et d’échange.
Mettez donc un peu de côté le nombre de followers et focalisez-vous sur la capacité de vos contenus à engager votre communauté. Les réseaux sociaux valorisent les contenus qui engagent, c’est-à-dire les publications likées, commentées et partagées car elles sont considérées comme des publications de qualité.
En tant que marque, posez-vous la question : « Vaut-il mieux communiquer auprès de 5 000 abonnés qui semblent adorer ma marque et sont de potentiels acheteurs ou auprès de 30 000 abonnés qui n’en ont pas grand chose à faire ? ». Emily, elle, a déjà son opinion sur la question.
3. Osez parier sur les influenceurs
- Stop aux clichés sur les influenceurs
- Pourquoi votre marque doit-elle travailler avec des influenceurs ?
- Macro vs. micro-influenceurs : qui choisir ?
Le paysage du marketing d’influence est hétérogène. Pour simplifier très grossièrement : on retrouve sur Instagram, des macro-influenceurs qui regroupent des centaines de milliers voire des millions de followers côtoyant des micro ou même nano-influenceurs qui regroupent des communautés plus modestes. La question que de nombreuses entreprises se posent est souvent la même : vaut-il mieux travailler avec les gros ou les petits influenceurs ? Une fois de plus en marketing, la réponse est : « ça dépend ».
Cela dépend de vos objectifs : recherchez-vous la visibilité, la notoriété ou l’engagement ? Faire appel à un influenceur star nécessite un budget conséquent, mais peut s’avérer nécessaire si vous cherchez à arroser les réseaux avec votre marque. Les plus petits influenceurs, appelés micro ou nano, ont des communautés plus modestes. Ces derniers sont particulièrement appréciés des marques pour leur authenticité et honnêteté, leurs tarifs, leur accessibilité, leur audience plus qualifiée et leur grand pouvoir de prescription. Travailler avec ces micro-influenceurs peut alors être pertinent si vous recherchez en priorité l’engagement.
Fin de ce petit tour d’horizon ! Entre deux photos de viennoiseries françaises et trois défilés de mode, la série regorge de « leçons » marketing, mais allons-y en douceur. Allons-y « à la française » comme dirait Emily.